En 1848, Pierre-Joseph Proudhon écrit dans "Idée générale de la Révolution au XIX ième siècle,
" Etre gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, règlementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni titre, ni la science, ni la vertu... Etre gouverné, c'est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, côté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, reformé, redressé, corrigé. C'est sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé; puis à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonnoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale!"
Alors je choisis l'anarchie! Viva la revolucion!
RépondreSupprimerLéo Getz (Joe Pesci) dans l'Arme Fatale dit la même chose:" Ils nous enculent", en plus court...
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